THE STALLS + LORELEI INVINCIBLE

Entrée libre

THE STALLS :
The Stalls a choisi de fouiller les racines du rock en privilégiant les bons vieux sons vitanges des guitares et des drums pour s’exprimer. Halte aux synthés et aux ordinateurs, place aux riffs saignants et à l’énergie pure. Fans d’authenticité, venez d’urgence découvrir The Stalls...

LORELEI INVINCIBLE :
C’est une histoire bien anecdotique qui marque ce concert de Loreleï Invincible à Metz. Tout a commencé en 2012-2013, année où son chanteur, Tony Fomblard, joua dans l’ensemble des bars de Metz et autres salles de spectacles. Ce faisant, c’est début 2014 qu’une petite notoriété commença à se créer. Les marionnettistes d’artistes de Metz se rendant compte que Tony se trouvait être assez sympathique avec sa guitare acoustique et ses chansons insignifiantes (Les Pâtes - Je viens de Manom...), décidèrent d’en faire un artiste local assez demandé : concerts solo de chanson française, notamment pour les soirées Diffuson - chanteur du jingle Etudiant dans ma Ville 2014, tournée des Restos U et stations Mettis avec le soutien de la Mairie de Metz, ect.
Pourtant, un beau jour, son mysticisme autodestructeur décida de tout détruire en quelques étapes.En été 2014, il s’attelle à la mise en scène d’une comédie musicale scatophile, qu’il joue de çi et de là à Metz, le métamorphosant de petit chanteur local sympa à persona non grata en l’espace de deux mois. L’apothéose de ce lynchage organisé par lui-même fut un concert au Bar le Troubadour où il finira son tour de chant entièrement nu, s’attirant définitivement les foudres de la bienpensance messine et des maîtres de culture de la ville.
Aujourd’hui, la ville, de par ses trois grandes organisations d’evenementiels (Diffu’Son, Tum, et le fameux réseau Bam-Trinitaires-Troubadour), essaie d’oublier à tout jamais un artiste inspirant le malaise et la scatophilie, en l’omettant instantanément depuis plus de deux ans des affiches musicales et rock pourtant trés exhaustives. Mais il est bien compliqué d’étouffer à l’échelle nationale un artiste qui l’est déja. Malgré ce doux acharnement qui semble amuser l’intéressé, Tony Fomblard existe bel et bien partout ailleurs. Une soixantaine de concerts par an dans toute la France (Paris, Lyon, Montpellier...), trois formations différentes, 38 disques produits, une marque de vêtements qui cartonne, une tournée européenne à la rentrée... Le silence fomblardien absolu n’existe bien et n’existera toujours qu’à Metz, et c’est à Metz qu’il se produira avec ses acolytes Matthieu, Maël et Benn pour un des derniers concerts dans sa ville, où il fait finalement bon y vivre sans y chanter.
Et, comme le disait Jésus-Christ, Nul n’est prophète en son pays, n’est-ce pas ?
(LS)